The face is made literally into a corporeal body with an ensemble of mineral and vegetable substances, both crude and engineered, representations of a future humanity somewhere between organic and bionic.  60 heads become sculptures: Flowerman, Barkman, Marbleman, River, Fountain, Human Sea Urchin, Sharkskin Man, The Lichen Man, the Coral Man…
The large format of the images invites closer scrutiny of the detail, the discoveries to be made in the folds of a piece of bark, a flower petal, the glint of a rock or a teardrop.  The material is both the skin and the flesh.  This descent into something sub-human remains intimately human, recalling childhood and buried or part-remembered strange memories.
They represent humanity shaped by its history and environment, and vice versa.


Son visage fait corps avec un ensemble de matières, photographiées par l’auteur, minérales, végétales, brutes ou ouvragées. 60 têtes ont vu le jour comme autant de sculptures numériques in situ. La matière est à la fois sculpture et peau, comme une peau retournée où l’intérieur et l’épaisseur sont apparents: Homme mur, fleur, écorce, marbre, béton armé, rivière, fontaine, oursin, homme fossile, galuchat, lichen, corail...


Format: 31.7 in X 47 in - 80 X 120 cm
Edition: 7 + 2 EA


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La série n’a pas vraiment de titre, il s’agit de « d’Autoportraits ». Le sujet ? C’est lui, non seulement en tant qu’être, mais en tant qu’homme. L’artiste se confronte aux éléments jusqu’à parfois se confondre en eux, s’y dissoudre partiellement. Si la nature et sa puissance semble un terrain privilégié pour son côté quasi « homme des bois », Philippe Assalit se sent aussi profondément un « urbain convaincu ». Son équilibre personnel s’inscrit entre ces deux univers. Il s’interroge sur la nature, les lieux transformés (parfois en bien ou aussi en moins bien) par l’homme. Entre nature et urbanité oscille son travail de « Sub-impression » tout en évitant l’idée de camouflage. Elements végétaux, minéraux…mais aussi la modernité, la civilisation créée au passage de l’homme traversent, transfigurent ses portraits. Mystère, inquiétante étrangeté d’êtres hybrides où le visage se devine sous les traits du photographe. Entre bio et bionique, un travail d’une profonde humanité et poétique.

Antigone Schilling, Paris